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  • Photo du rédacteurThomas

Ex Machina Tome 1

Dernière mise à jour : 12 mars



  • Résumé :

Mitchell Hundred est la nouveau maire de New York mais pas seulement puisqu’il y a peu de temps, il était aussi « La Grande machine » le super héros local qui a connu une très courte carrière mai qui s’est illustré lors de la tragédie du 11 Septembre 2001. Son souhait le plus profond est de restaurer la cité et modifier la vie de ses administrés à jamais mais les responsabilités et les réalités quotidiennes de son mandat risquent de mettre à mal ses projets et la confiance que les New Yorkais portent en lui.


  • Critique :

« Brian K. Vaughan est un magicien » c’est comme ça que commence l’introduction à EX Machina par Brad Meltzer et plus je parcours les oeuvres de l’auteur et plus je suis d’accord avec l’affirmation de cet auteur. De "Y le dernier homme" à "Saga" en passant par "Seigneurs de Bagdad", pas une fois je n’ai été déçus par une de ses créations toute plus folles et inventives que les autres. L’auteur de l’introduction nous explique également que le force du magicien K. Vaughan avec Ex Machina est de nous montrer la finalité de son récit pour ensuite nous montrer comment on en arrive là. Et bien je vais le copier avec ma review en commençant par vous avouer que j’ai adoré ce premier tome de Ex Machina !

Comme pour ses autres oeuvres, j’ai mis un certain temps à me lancer mais j’ai vraiment bien fais de le faire. Dès le départ le décor est planté : on voit Mitchel Hundrer complètement abasourdi nous faisant vaguement part d’erreurs qu’il aurait fait et d’une tragédie en découlant. Dès ce moment j’ai compris que ce récit allait m’embarquer. Le reste du comics se présente en une succession de différents flash-backs le montrant enfant, au moment où il est devenu un super héros ou à ses fonctions de maire. Si en général j’ai du mal avec les récits découpés ainsi, ici les liens entre ces différentes phases sont tellement bien présentés que ça passe tout seul avec une fluidité assez folle. Je me suis retrouvé embarqué dans ce récit à la fois super héroïque, politique et engagé. On sait que l’homme va finir par trébucher, par commettre une erreur fatale et c’est vraiment très prenant de découvrir ce qui l’a mené à cet instant et comment il a fait pour gérer son ancienne vie de héros tout en étant maire d’une ville telle que New York avec toutes les problématiques que cela sous entend.

Le personnage principal se retrouve affublé de la capacité de parler et contrôler les machines après avoir trouvé un étrange mécanisme  sous le pont de Brooklyn, un évènement qui va alors tout accélérer jusqu’à d’étranges évènements liés à cet étrange objet. Du coup on se retrouve avec un récit mêlant à la fois super héros, politique et enquête, soit tout ce que j’aime réunis dans une même histoire. J’ai été littéralement absorbé par ce bouquin, au point qu’il m’a fallut plusieurs heures après l’avoir fini pour vraiment en sortir et penser à autre chose et les récits provoquant ça chez moi sont assez rares !


Une autre chose m’a vraiment frappé, et c’est une des marques de fabrique de K. Vaughan : savoir réaliser des récits engagés sans que ça ne soit le sujet principal ou même sans que ce soit trop lourd. Ici il y est longuement question de mariage homosexuel qui lorsque ce récit a été écrit (2004) était un sujet épineux aux Etats Unis puisque plusieurs comtés et municipalité avaient décidé de solenniser des mariages homosexuels contre la volonté des gouvernement de leurs états. C’est exactement ce que compte faire Mitchell Hundred avec deux de ses administrés et on nous explique alors tous les tenants et aboutissement aussi bien politiques que sociaux de la démarche ce que j’ai trouvé absolument passionnant.


Du côté graphique c’est Tony Harris qui est à l’oeuvre et si je ne connaissais pas cet artiste avant, je n’ai pas mis longtemps pour tomber sous le charme de son style très détaillé. Par contre j’ai un peu plus de mal avec la colorisation de JB Mettler et les jeux d’ombres mais c’est vraiment pour chipoter.


  • Conclusion :

Que vous connaissiez ou non le style de Brian K. Vaughan, ce premier tome de Ex Machina a de forte chances de vous plaire, tant il est réussi. Pour ma part je ne regrette qu’une chose, ne pas l’avoir découvert avant. Je vous laisse je file acheter les tomes suivant chez mon libraire qui, au passage, en a bien besoin.


Thomas.

 

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