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  • Photo du rédacteurMaéva

Une étude en émeraude

Dernière mise à jour : 15 mars


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  • Résumé :

L'éventreur frappe à Londres et seul le plus grand détective du monde saura l'arrêter ! Face à un étrange assassinat d'horreur cosmique, un détective de génie et son partenaire sont appelés à l'aide. Dans un monde où Sherlock Holmes et Chtulhu cohabitent, ce mystère surnaturel conduira les deux enquêteurs de Baker Street jusqu'au Palais de la Reine afin de résoudre un meurtre transcendant le genre humain. Après avoir remporté les prix Hugo, Bram Stoker, Locus, World Fantasy et Nebula, l'écrivain à succès Neil Gaiman nous livre cette adaptation en roman graphique, assisté au dessin par Rafael Albuquerque !


  • Maéva :

Une étude en émeraude s’inspire d’une nouvelle de Neil Gaiman datée si je ne me trompe pas de 2003. Elle a été depuis quelque peu remaniée pour que les lecteurs puissent s'amuser des petits changements opérés dans cette réécriture. Ainsi, votre opinion divergera sans doute en fonction de si vous êtes coutumier de l'œuvre originale ou non. D’autant plus si vous êtes également amateur de récits lovecraftiens, notamment de sa mythologie des grands anciens. Pour ma part, je ne suis pas franchement une adepte de Lovecraft, en témoigne ma critique passée sur Providence. Par contre, j’ai toujours beaucoup apprécié le personnage de Sherlock Holmes c’est pourquoi à la lecture du synopsis, j’étais plutôt curieuse de voir comment Neil Gaiman allait réussir à faire cohabiter ces deux univers.


Le détective et son acolyte sont un très beau clin d'œil aux personnages principaux imaginés par Arthur Conan Doyle : un détective à l’esprit critique et affûté, à la manie de prendre chaque crime pour un mystère à résoudre sans jamais s'embarrasser de conventions sociales ; et un second, ancien militaire taciturne, reprenant goût et place dans la société londonienne grâce à sa participation aux enquête du 221b Baker Street … J’ai aussi beaucoup apprécié les publicités d’époque entre chaque chapitre. Elles sont plutôt cocasses et bourrées de clin d'œil ! Vous l’aurez compris, la fan de Sherlock Holmes (et de Dr Jekyl et Mister Hyde) n’est pas déçue.


L’intrication des grands anciens dans le récit - sans en dire trop pour ne pas le trahir - est plutôt bien menée. Je regrette toutefois qu’elle ne soit pas plus approfondie. Il y aurait eu de quoi faire plus je pense. Car si le récit est vraiment prometteur, l’avènement de ces créatures n’est que suggérée et j’ai trouvé dommage de ne pas avoir plus creusé la relation entretenue par les hommes et ces créatures. Elle semble complexe et m’a mis l’eau à la bouche, ce qui n’est pas peu dire pour quelqu’un n’appréciant que peu l'œuvre de Lovecraft. De même, je trouve la résolution du récit trop rapide même si la fin respecte scrupuleusement les codes d’écriture de Doyle. C’est dommage, l’originalité du script méritait peut être un comics plus étoffé … je reste sur ma faim. C’est donc un bilan en demi-teinte pour moi.


Reste à voir ce que Thomas en pense …


  • Thomas

Pour ma part, mes connaissances des univers cités plus haut par Maéva sont plus que limitées, je n’ai d’ailleurs vu que les films Sherlock Holmes avec Robert Downey Junior, je ne pourrais donc pas juger du respect rendu à ces différents récits même si j’ai quelques références.


Si j’ai effectivement ressenti une impression de trop peu lors de ma lecture tant cet univers pourrait être facilement développé, ce sentiment n’a en aucun cas gâché ma lecture. J’ai beaucoup apprécié ce mélange d'enquête et de mythologie des grands anciens au point d’en dévorer le récit d’une traite, moi qui lis plutôt lentement.

Je ne saurais en dire plus sur le récit, Maéva ayant déjà parlé du principal, en revanche je peux parler du dessin de Rafael Albuquerque (qui a aussi œuvré sur l’adaptation) qui m’a beaucoup plu. J’avais beaucoup aimé son travail sur Huck et sur Prodigy (le dessin était d’ailleurs la seule bonne chose sur ce titre) et même si je trouve son travail sur “Une étude en émeraude” moins léché que sur Huck je trouve que ses planches transmettent très bien l’ambiance londonienne victorienne.


  • Conclusion :

Vous l’avez constaté, nos avis sur ce titre diffèrent quelque peu sur certains points, mais une chose est claire, ce récit est de très bonne qualité et mériterait d’être étendu pour en exploiter tout le potentiel.


Thomas.

 

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